La réforme du programme de troisième, pourquoi ?
Les programmes d’histoire géographie de troisième à la terminale s’avère être un calvaire pour les élèves. Une matière qui devient un supplice pour les élèves qui devaient à un rythme infernal accumuler de nombreuses connaissances sans prendre le temps de comprendre et de réfléchir au sujet.
De nombreux chapitres étaient survolés en fin d’années lors des révisions du Brevet et les élèves jouaient sur la chance de tomber sur un chapitre qu’ils connaissaient par cœur. Alors que généralement, les connaissances vu sur la fin d’année étaient régulièrement demandé au Brevet.
D’ailleurs, l’épreuve au Brevet met d’autant plus les élèves en difficultés qui ont un gros risque d’échec sur cette matière étant donné les nombreuses connaissances qui sont à retenir.
Le programme actuel d’histoire-géographie ne permet pas aux élèves d’assimiler correctement leurs cours en ayant un véritable réflexion sur ce qu’ils apprennent et ne développent donc pas leur sens critique.
Cependant, la décision est tardive comme toujours ! Cette réforme est annoncée alors que tous les enseignants ont déjà repris le chemin de l’école avec un programme bien défini sur toute l’année scolaire.
De quelle manière peut-on alléger le programme ?
Les heures de cours resteront inchangées c’est-à-dire 3h30 de cours d’histoire-géographie par semaine en troisième. Les connaissances importantes du programme ne seront pas modifiées, les repères chronologiques et les personnages qui ont marqué l’histoire ne seront pas sacrifiés. Une cinquantaine de dates doivent être parfaitement maîtrisées pour cette épreuve au Brevet ( si ce n’est pas le cas, n’attendez pas la fin de l’année !).
Il s’agit de garder cet équilibre entre les deux matières et faire que les manuels utilisés restent les mêmes. Vous retrouverez toujours, la première et seconde guerre mondiale ou encore la vie politique en France cependant l’étude d’un système de production et de ses conséquences sur la société sera un sujet supprimé.
L’un des avantages d’alléger le programme et d’aider les élèves se sentant en difficultés en ne pénalisera pas pour autant les meilleurs, chacun pourra d’analyser d’autant plus ce qu’ils apprennent.
Les priorités d’enseignement sont redéfinis, le travail sera d’autant plus axé sur le détail des événements historique et sur la réflexion des élèves en étudiant les sujets en profondeur et permettant par exemple avec des analyses et des études en ayant recours plu souvent au numérique.